L’association Alsace qualité mène campagne
«L’Alsace signe l’art et la manière ». Le développement durable, le maintien du savoir-faire régional, la qualité et le progrès social : voilà les valeurs auxquelles les entreprises de l’ensemble du tissu économique régional doivent montrer leur attachement pour prétendre utiliser le logo comportant cette signature. Son objectif est de séduire des consommateurs qui auront en retour la satisfaction que leur choix participe au dynamisme de la région et au maintien de l’emploi.
Le concept a été présenté en octobre dernier par l’association Alsace qualité. Il prévoit des audits par des organismes indépendants et intéresse six secteurs d’activité : industrie, artisanat, services, tourisme, agroalimentaire et agriculture. Il bénéficie du soutien du conseil régional. Dans le premier groupe de vingt entreprises ayant réglé une cotisation fixe de 500 euros et une participation proportionnelle à leur nombre de salariés (entre 500 et 3 000 euros), figurent cinq entreprises productrices de fruits ou de légumes, deux transformateurs (Stoeffler et Bretzels Burgard), ainsi que trois enseignes de la grande distribution (Coop d’Alsace, Cora et deux magasins Super U).
Alsace qualité, qui gère le concept, a l’ambition de recruter 50 entreprises adhérentes d’ici l’automne, et 200 dans un délai de deux ans.
Un budget de 200 000 euros en 2005
Les membres doivent bénéficier des retombées attendues de campagnes de communication planifiées à l’échelon régional en 2005, national en 2006, et international à partir de 2007. La promotion régionale a démarré début avril dans la presse quotidienne et professionnelle. Une seconde vague est prévue cet automne. Le budget de cette première campagne s’élèvera au minimum à 200 000 euros, mais pourrait atteindre 250 000 euros. Pour Gérard Laloi, directeur général de la charcuterie-salaisonnerie Stoeffler, « l’intérêt de participer à cette initiative n’est pas commercial. L’entreprise en attend plutôt un gain d’image. Stoeffler veut apparaître comme une entreprise citoyenne, ce qui peut être un avantage pour attirer les jeunes à exercer le métier ».