L'ARIA Rhone-Alpes au secours de l'emploi
«Notre premier objectif est de consolider le poids des IAA dans l’économie régionale en trouvant des solutions aux problèmes de recrutement des entreprises locales », le mot d’ordre est lancé par Bernard Gaud, dirigeant des Salaisons des Monts dans le Rhône et président de l’ARIA Rhône-Alpes, élu lors de sa constitution le 5 juillet dernier. En effet, les professionnels estiment que d’ici 2015, ils devront recruter plus de 7 000 personnes. « Si les ingénieurs et personnels administratifs ne manquent pas, les ouvriers et opérateurs sur ligne nous font cruellement défaut. Nous voulons sensibiliser les étudiants et les enseignants sur l’image des métiers de l’agroalimentaire en adoptant une attitude volontariste dans des actions organisées », rajoute Bernard Gaud. Outre son engagement pour l’emploi, l’Aria Rhône-Alpes s’est fixée comme priorité d’organiser un lobbying politique constant auprès des structures régionales et de l’État afin de faire connaître le point de vue de la filière et défendre ses intérêts dans les décisions régionales.
Objectif : 100 adhérents
« A ce jour, 30 sociétés ont déjà adhéré à l’association mais, pour peser de tout notre poids, nous devons atteindre le nombre critique de 100. C’est notre objectif pour la fin de l’année », reprend le président de l’ARIA. En adoptant des missions différentes que celle des organismes déjà existants tels que IFRIA (apprentissage), l’Agefaforia (formation), R3AP (promotion et communication), PEACRITT (innovation technologique) et l’ISARA (école d’ingénieur et recherche), l’ARIA s’assure une longue vie. La structure s’appuiera sur ces organismes pour mettre en place ses différents axes de travail (emploi, observatoire de l’agroalimentaire, approvisionnement, gastronomie…).
La superposition des compétences et la compétition entre les différents organismes représentants des IAA de Rhône-Alpes avait abouti, il y a 5 ans, à la dissolution de Ralia (Rhône-Alpes Industries Alimentaires), créé en 1976. Depuis 2002, Rhône-Alpes, qui est la 4 e région alimentaire en France (7,8 Mds € de CA, 30 000 salariés), n’avait plus de structure regroupant toutes les IAA.