L’Anses rend publique son étude sur les PCB et les poissons de rivière
Après trois années de travail, les résultats de l’étude sur l’imprégnation aux PCB des consommateurs de poissons d’eau douce ont été rendus publics hier par l’Anses. Le niveau de consommation de poissons d’eau douce, en particulier les espèces bio-accumulatrices de PCB, est faible. « Très peu de participants (606 pêcheurs amateurs ou membres de leur foyer et 16 pêcheurs professionnels ndlr) dépassent le seuil d’imprégnation critique en dessous duquel les risques sont écartés », indique l’Anses. Pour les poissons fortement bio-accumulateurs (anguille, barbeau, brème, carpe, silure), dont la consommation augmente l’imprégnation aux PCB, l’Anses recommande des limites de consommation à une fois tous les 2 mois pour les femmes en âge de procréer, enceintes ou allaitantes ainsi que les enfants de moins de 3 ans, les fillettes et les adolescentes, à deux fois par mois pour le reste de la population.