Læsø Fish prospère dans la langoustine
Le secteur de la langoustine continue à prospérer en Écosse. Située à Peterhead, l'un des plus importants ports de débarquement de Grande-Bretagne, la société Læsø Fish est en plein développement. Sa production a atteint un pic à 1 400 tonnes l'an dernier. Un projet d'agrandissement devrait voir le jour cette année. Mais, l'avenir n'est pas aussi rose qu’une langoustine pour cette filiale du groupe danois Læsø Fiskeindustri. « Si les volumes progressent, on ne peut pas en dire autant de la marge », observe le directeur général Alexander McRobbie.
L'investissement de 500 000 livres (739 000 euros) vise à construire une nouvelle chambre froide. Cela permettra d'augmenter de 600 tonnes les capacités de surgélation. Le chantier devrait s'achever avant la fin d'année, qui constitue une période de forte activité. Læsø Fish, dont le chiffre d'affaires atteint 10,2 millions de livres (15,1 millions d'euros), est entièrement tournée vers l'international. L'Italie représente son principal client, avec 85 % des volumes, suivie par la France (15 %).
L'entreprise bénéficie de l'augmentation en 2006 des quotas de nephros norvegicus, à 23 000 tonnes pour l'Ecosse. Trois marchés bénéficient de cette mesure. Les queues sont destinées principalement au marché britannique. Les langoustines entières, fraîches et surgelées partent à l'export, tout comme les vivantes. Les débouchés à l'international sont constitués par l'Espagne, la France et l'Italie.
Læsø Fish propose sept tailles de langoustines surgelées. Mais, elles n'ont rien à voir avec les variétés produites au Danemark, nettement plus grosses. La maison mère Læsø Fiskeindustri y détient quatre usines. Sa production d'environ 3 000 tonnes se répartit entre la langoustine, le surimi, la crevette. Le groupe génère un chiffre d'affaires de 36 millions d'euros.