Labeyrie, locomotive festive en 2011
Dans un contexte économique qualifié de « dramatique » par Jacques Trottier, directeur général de Labeyrie, les segments les plus « premium » et les marques nationales de produits festifs ont le mieux progressé en volume et en valeur l’an passé, a-t-il souligné le 14 février à Paris. L’activité de Labeyrie, fondamentalement axée sur sa marque, la première des linéaires, et toujours en quête de valeur ajoutée, ne changera pas avec la pleine intégration de Labeyrie Fine Foods par le groupe coopératif Lur Berri, a assuré le dirigeant. Le saumon Labeyrie a gagné 1,7 point de part de marché sur la saison (novembre-décembre) en libre-service pour atteindre 26,2 % en volume et 32,6 % en valeur. Il s’en est vendu 4 % de plus (source Panel Iri).
Si le saumon norvégien a très légèrement progressé à Noël en 2011, les produits innovants ont porté la croissance. Il s’agit de la gamme « naturalité » des saumons biologiques et sauvages, du « saumon de France », au naturel (non fumé) et des « Tentations » (saumons fumés aromatisés).
Le foie gras mi-cuit Labeyrie s’est maintenu en volume et a gagné un demi-point de part de marché pour atteindre 21,3 % en volume et 26,7 % en valeur. Voyant que Delpeyrat a regagné du terrain face à Montfort, Jacques Trottier précise la position de Labeyrie : « Cloisonner sa performance ». Et de fait, la première marque progresse depuis 2009. Les produits à succès du rayon libre-service ont été ceux de la gamme classique en emballage noir et les innovations que sont les « Tentations » (une quinzaine de tonnes) et le foie gras des petits producteurs (plus de 25 tonnes), en deuxième année de production.