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L'abattoir de Neussargues-Moissac se fixe une nouvelle stratégie


> Créé en 1941, l'abattoir compte aujourd'hui douze salariés.
Franck Panafieu, nouveau président de l'abattoir prestataire de services désormais en surcapacité, cherche à améliorer la qualité du site.

Le 16 octobre, suite au départ de Paul Labrunie, Franck Panafieu, adjoint au maire de Neussargues-Moissac (15), a été élu président du conseil d'administration de l'abattoir communal. Avec un statut de régie municipale, cet établissement créé en 1941 compte aujourd'hui douze salariés. « L'activité est constante, on est sur un volume annuel de 2 000 t de viande », précise le nouveau président. L'abattoir travaille avec trois espèces : 50 % en porcin, 40 % en bovin et 10 % en ovin. Des animaux provenant essentiellement du nord et de l'est du Cantal.

« Nous travaillons comme prestataire de ser-vices uniquement, 60 % des clients sont des professionnels de l'industrie de la viande et 40 % des particuliers. » L'abattoir s'est doté il y a quelques années d'un atelier de découpe. Ce sont plutôt les particuliers qui utilisent ce nouvel outil, comme les éleveurs qui font de la vente directe. « Les grands groupes privés ont aujourd'hui leurs propres abattoirs et ne sous-traitent plus avec des abattoirs comme le nôtre », constate Franck Panafieu.

Conçu pour produire 5 000 t par an, le bâtiment est dorénavant trop grand. « L'outil de travail n'est pas rationalisé par rapport aux quantités », la chaîne d'abattage par exemple a été pensée pour faire travailler une dizaine de personnes. Aujourd'hui, les besoins sont dif-férents. Avec l'appui technique de la communauté de communes du Pays de Murat, Franck Panafieu s'est fixé quelques objectifs pour les mois à venir. Sa feuille de route est tournée vers l'avenir du secteur, cherchant à respecter les étapes indispensables à la survie du site. « La priorité est de restructurer les équipements et de travailler sur l'amélioration de la qualité du site selon les critères exigés par la Direction départementale des territoires », précise-t-il.

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