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L’abattoir de Brive en bonne voie

L’établissement de 10 000 t coûtera 10 M, financés par 40 % d’aides publiques. Ouverture prévue en 2007.

La création de la société d’abattage de la Corrèze - Sabcor- devrait permettre d’accélérer le projet de construction du nouvel abattoir de Brive (19). Destiné à remplacer des installations vieillissantes, il était jusque-là bloqué par une situation conflictuelle entre ses deux principaux utilisateurs, Bévicor et Arcadie, désormais réunis pour l’occasion en cette fusion. Le premier détient 64 % du capital de la nouvelle entité, le second 36 % et l’ensemble sera dirigé par Annie Soularue, actuelle patronne de Bévicor. Cette association devrait permettre la réalisation d’une structure pouvant accueillir 10 000 tonnes par an, sur la zone de La Nau, où 5,5 ha ont été réservés. Dans le cadre d’un partenariat public-privé, et sous la propriété d’un syndicat mixte départemental, l’abattoir sera ouvert à toutes les filières, avec atelier de découpe et trois chaînes d’abattage, dont celle des porcs (800 animaux hebdomadaires). L’ensemble coûtera 10 millions d’euros dont 40 % venus d’aides publiques, la Communauté d’Agglomération Briviste mettant la main à la poche pour 556 000 euros.

Si tout va bien, les travaux qui dureraient un peu plus d’un an, pourraient commencer début 2006, avec une ouverture courant 2007, des voix se faisant cependant entendre du côté du Conseil Général de la Corrèze. L’assemblée, qui mettra la main à la poche aux côtés de la région et de l’agglomération, à parts égales, (556 000 euros), s’inquiète par l’intermédiaire de certains conseillers, d’une concession privée pouvant fragiliser les abattoirs publics alentours comme Lubersac, et des termes du futur contrat de délégation. Autre bonne question qui n’a pas pour l’instant trouvé sa réponse, celle de la rentabilité : un abattoir multi-espèces de ce type, pour arriver à cette dernière, doit en principe traiter 20 000 tonnes par an. Le chiffre actuellement projeté de 10 000 tonnes pourrait être la pierre d’achoppement d’un projet pour lequel 29 % de financements publics ont d’ores et déjà été débloqués (FEOGA, POA, Ofival).

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