La taxe russe sur le blé ne va pas profiter à la France
La taxe instaurée sur les exportations de blé russe devrait profiter à l’Union européenne, mais moins à la France, selon FranceAgriMer. Entre 2 et 3,5 millions de tonnes de blé russe ne devraient ainsi pas trouver de débouchés cette année sur le marché mondial. Ces volumes seront partagés entre les autres producteurs, « Union européenne en tête, grâce à un effet de change » favorable, a relevé Olivia Le Lamer, chef de l’unité grandes cultures à la direction « Marchés et prospectives » de FranceAgriMer. « C’est l’Allemagne qui semble la mieux placée pour en profiter, car la qualité de ses blés est la plus proche de celle des blés russes, et elle a les volumes disponibles », a-t-elle ajouté. Les blés français ne correspondent pas aux critères requis en protéines pour servir les clients traditionnels de la Russie, notamment autour de la Méditerranée.