« La qualité de la main-d'œuvre » comme facteur d'attractivité
Gilles Bonnenfant, Responsable de la Commission attractivité du territoire du CNCCEF
Les Marchés Hebdo : Pouvez-vous nous présenter le projet de l'indice d'attractivité du territoire ?
Gilles Bonnenfant : Le Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France (CNCCEF), a créé, en début d'année, une commission en charge de la promotion de l'attractivité française. Cette commission a mis au point l'indice d'attractivité du territoire. Cet indice s'appuie sur l'importance du réseau du CNCCEF et ses 4000 conseillers du commerce extérieur présents en France et dans 146 pays, pour proposer une vision fine et différenciée des attentes et des besoins des investisseurs actuels et potentiels sur le territoire français. Il s'appuie également sur la capacité du réseau à coconstruire une stratégie d'influence auprès des investisseurs pour contribuer à renforcer l'attractivité de la France et à faire évoluer de façon positive l'image du pays à l'étranger.
LMH : Quels sont les résultats du secteur agroalimentaire ? Comment se démarque-t-il des autres ?
G. B. : Concernant le secteur agroalimentaire, on note un relatif alignement sur la moyenne des autres secteurs. On remarquera néanmoins un jugement plus critique que la moyenne sur l'attractivité du territoire français en termes de charges administratives et réglementaires, et en revanche, un avis légèrement plus enthousiaste qu'au sein des autres secteurs en ce qui concerne la qualité de la main-d'œuvre.