La primeur de l’île de Ré attendue début mai
Malgré des conditions climatiques éprouvantes, les volumes de pomme de terre de l’île de Ré attendus cette année sont stables, avec 3 000 tonnes pour 200 hectares (sur 600 ha cultivés, incluant le sel et les vignobles). La coopérative maraîchère, composée de 35 producteurs de l’île, est consciente des limites de rendement qu’elle s’impose. Néanmoins, le choix stratégique de la qualité reste une des motivations premières, évitant à la pomme de terre de l’île de Ré d’être assimilé à une patate de conservation. Des grilles d’évaluation prennent en compte la texture de la chair et l’arôme de la pomme de terre. Ainsi, le taux de matière sèche optimum, gage de qualité, se situe entre 15 et 19 %, tandis qu’il dépasse souvent les 22 % pour la pomme de terre de conservation, plus farineuse.
Le caractère prestigieux de la pomme de terre de l’île de Ré explique que la commercialisation se fait surtout dans les épiceries fines et les restaurants. Mais les GMS ne sont pas pour autant laissées pour compte. La consommation sans modération de ces saveurs sucrées est recommandée entre mai et juin.