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La pêche française lance la campagne 2008

Relativement épargnées par le gel printanier à l'inverse de l'abricot, les pêches et nectarines ont subi peu de pertes cette année et devraient connaître une saison classique à défaut d'exceptionnelle, ont expliqué les metteurs en marché, hier matin à Rungis (94), lors du coup d'envoi « officiel » de la campagne française.

Si la pêche française constitue une niche sur l'ensemble de la filière F&L, c'est aussi un produit recherché dans toute l'Europe pour l'étendue de sa gamme, de ses calibres, et surtout, de ses goûts. Le travail sur les fruits frais dans les vergers français se passe en flux tendu avec des cueillettes en 6 à 8 passages à un état de maturité le plus avancé. La filière propose quelque 25 variétés dans chaque couleur. Tandis que l'Espagne et l'Italie produisent surtout des pêches et nectarines jaunes, la création variétale française fait mouche avec des pêches blanches plus à même de répondre au goût du consommateur européen : plus doux et plus sucré.

« Pêche enVie, pêche d'ici »

Pour sa cinquième saison, les 19 metteurs en marché adhérents del’association Ecopêche ont lancé un packaging « pêche enVie, pêche d'ici » pour rendre les produits plus visibles pour les consommateurs, et affine son marketing après la mise en place d'une signature de l'origine France il y a deux ans.

La campagne s'appuie sur l'utilisation d'affichettes, de PLV, sticker et mini- plateau de 2 kg aux couleurs d'Ecopêche. Autre « nouveauté », le sachet Kraft « la pêche d'ici, j'en ai envie » pour faciliter l'achat de ses pêches et leur conservation. La production se répartit à 40% pour la pêche (50% blanche, 50% jaune) et 60% pour la nectarine (50% blanche, 50% jaune).

Si la tendance donne la pêche plus consommée que la nectarine, on constate une évolution de consommation chez les jeunes avec un engouement pour les nectarines, plus croquantes que les pêches. Le marché français n'accuse que peu de pertes avec une production 2008 estimée entre 300 000 et 320 000 tonnes au lieu des 350 000 tonnes habituelles, dont 140 000 tonnes pour Ecopêche.

Rédaction Réussir

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