La Pac devra valoriser « l’atout des grandes cultures »
«Valoriser l’atout des grandes cultures » dans la perspective de la réforme de la Pac, constituait le thème de l’Assemblée plénière d’Orama (CA de l’AGPB, l’AGPM et la FOP) réunie le 28 septembre. Un sujet particulièrement actualisé par les événements de l’été dernier marqués par la variabilité des récoltes, les réactions des marchés et, plus fondamentalement la sensibilité des pays à faible potentiel de production par rapport aux besoins croissants de leur population. Philippe Pinta, président d’Orama, commentant les travaux de cette Assemblée, souligne le rôle stratégique des grandes cultures européennes face à ces réalités et propose les moyens d’entretenir cet atout par une bonne gestion de la Pac. Notamment, il insiste sur le maintien, au moins, du budget de la Pac, le premier pilier devant rester « essentiel pour sécuriser le chiffre d’affaires des exploitants agricoles », et repousse toute augmentation des prélèvements sur l’enveloppe des aides. Parmi les outils de fonctionnement de la Pac « réformée » Orama préconise la gestion individuelle des DPU, par les exploitants, la généralisation du découplage des aides directes et leur convergence, sur une période de 10 ans. Orama préconise par ailleurs le rétablissement des mécanismes d’intervention à un niveau de prix significatif.