La marque Casino Bio fête ses 10 ans
Casino a commencé l’aventure du bio en 1999. Dix ans après, la tendance est plus que jamais d’actualité dans la grande distribution, même si la demande reste modeste. «En GMS, les acheteurs restent occasionnels, mais ils sont là, il y a une attente, et nous estimons que sur cette demande nous sommes légitimes, car historiquement présent sur ce secteur», explique Audrey Tua, chef de marque MDD bio & équitable chez Casino. La marque communique sur ce thème, pour garder l’image de «proximité», de «fraîcheur» et le côté «familial qui existait déjà à l’époque de la supérette». Aujourd’hui, le challenge est double, «car nous ne sommes plus les seuls à faire du bio, mais nous voulons faire des produits bio qui sont bons et offrir le meilleur au niveau qualité/prix», précise Audrey Tua.
Si la part de marché reste faible, «en deça de 5 %», la gamme Bio, elle, continue de s’élargir avec 170 références prévues pour 2009. «D’ici 2009, nous projetons de doubler le nombre de produits dans le rayon fruits et légumes, qui compte actuellement onze références», indique Norbert Katjounis, responsable marketing des produits frais traditionnels.
Présente sur tous les univers, épicerie, frais, fruits et légumes, surgelés, la marque certifiée AB a déjà lancé ses nouveautés 2009.
D’abord avec les veloutés de légumes en bouteille, et les purées micro-ondables, pour «pour que les gens se réapproprient la cuisine traditionnelle», comme avec la préparation de pain maison, à faire chez soi. Du côté de la filière viande également, le steak haché bio surgelé est à l’honneur, et peut s’accompagner de toute la gamme de vins bio lancée par la marque Casino Le club des sommeliers, en blanc et rouge. Et pour les plus écolos, les bouteilles de lait seront désormais au format brique, « plus écologique». Dernière annonce, dans les produits marée, avec des nouveautés à venir sur «le saumon et la crevette», et une offre bio qui devrait s’élargir «à la gamme traiteur, et dans le surgelé, notamment sur la filière viande». Actuellement, en France, les surfaces biologiques ne représentent que 2 % du total des surfaces agricoles, alors qu’en Autriche, elles représentent 13 %.