La Laiterie Collet veut s’intéresser davantage au « B to B »
Actuellement installée à Lentigny, près de Roanne dans la Loire, la Laiterie Collet va déménager en octobre 2009 dans une nouvelle usine à Renaison (Loire), dotée d’une capacité de production de 6 500 tonnes. La fin des travaux était prévue initialement pour le mois de juin, mais la société a pris du retard en raison des difficultés rencontrées pour finaliser le montage financier. Cet investissement de six millions d’euros va lui permettre de multiplier par cinq ses capacités de production, actuellement de 1 500 tonnes. En prenant cette décision stratégique, la société souhaite donner un coup d’accélérateur à son développement, notamment vers sa clientèle d’industriels. Réalisant actuellement 15 % de son chiffre d’affaires grâce à son activité en « B to B », l’entreprise souhaite atteindre une part de 30 % assez rapidement. À l’heure actuelle, elle commercialise des yaourts brassés et des fromages blancs proposés en conteneurs de près d’une tonne à des industriels tels que Lustucru, Valentin Traiteur, Délices du Palais ou encore Gima. La Laiterie Collet prévoit la saturation de son usine dans les cinq à six ans à venir. Par ailleurs, l’entreprise familiale vient de lancer une gamme de faisselles issues de l’agriculture biologique sous la marque Auchan au mois d’avril dernier. « Notre stratégie reste d’avoir des marchés avec d’importants volumes mais également de proposer des produits de niche. Nous avons eu beaucoup de demandes pour fabriquer des produits biologiques », indique François Duret, directeur commercial de la Laiterie Collet, et il assure que l’approvisionnement en lait biologique a été possible en France. « Nous allons utiliser 2 000 à 3 000 litres de lait bio par semaine », précise-t-il. Pour son exercice 2009, la laiterie table sur un chiffre d’affaires de 3,5 millions d’euros, contre 2,5 millions réalisés en 2008.
