« La guerre de la banane continue », déplore l’Apeb
« L’accord de Genève ne met pas, comme le prétend la Commission, de terme à la guerre de la banane, puisque la Commission a elle-même, dans le cadre d’accords bilatéraux ultérieurs, consenti des réductions tarifaires supplémentaires à certains pays, revendiquées aujourd’hui par les pays signataires de l’accord de Genève », déplore l’association des producteurs européens de bananes (Apeb), dans un communiqué. Au lendemain de la signature de l’accord, la Colombie et le Pérou ont obtenu de l’Union européenne une diminution du tarif douanier à 75 euros/tonne (au lieu de 114 euros avant l’accord de Genève). Par ailleurs dans le cadre de la reprise des négociations avec le Mercosur, le Brésil demande un contingent de 200 000 tonnes de bananes à « taux zéro » (sans aucun tarif douanier).