La France a défendu sa feta à Luxembourg
Mardi dernier, une représentante du gouvernement a défendu le dossier de la feta française à la cour de justice des communautés européennes. L’idée est de défendre une AOP différente de celle accordée à la Grèce. Pour qu’elle ait une vraie valeur, le dossier français plaide pour une feta issue de petits ruminants. Les élus de la Lozère, concernés par le problème de reconnaissance de la feta, ont également diligenté des procédures avec la Confédération de roquefort devant le tribunal pénal de la communauté européenne. Le site du Massegros, ou l’on produit le plus de feta au monde, implique plus de 3500 producteurs de lait de brebis, dont 400 de Lozère. Au niveau de la cour de justice des communautés européennes, les conclusions de l’avocat général seront communiquées vers les mois de mai ou juin. La décision finale devrait être prise au mois de décembre.