La France défend les droits de plantation
Bruno Le Maire a indiqué, hier à l’Assemblée, que la France s’opposait à la politique européenne de libéralisation des droits de plantation de vigne et qu’il ferait le tour de l’UE en vue d’une position commune pour une régulation des marchés viticoles. Une telle réforme se traduirait, selon lui, par « une augmentation de 30 % environ des surfaces », une « baisse immédiate de la qualité », une surproduction, « un effondrement du prix » et la « ruine de milliers de viticulteurs en France comme dans le reste de l’Europe ». France et Allemagne sont sur la même longueur d’onde. « Nous avons convaincu la Hongrie, l’Italie, l’Autriche [...], et je continuerai à faire le tour des pays européens », a-t-il poursuivi.