La FNICGV contre les mesures sanitaires «franco-françaises»
La fédération de grossistes et d’industriels de la viande (FNICGV), qui tenait son congrès en commun avec celle des commerçants en bestiaux (FFCB) la semaine dernière, a annoncé qu’elle s’associait à une action en justice engagée sous l’égide d’interbev ovins contre l’interdiction de vente en France des têtes d’ovins âgés entre 6 et 12 mois, autorisée dans d’autres pays. Son président, Dominique Langlois, a dénoncé le « zèle » dont faisait preuve les services de l’Etat dans les entreprises et leur interprétation personnelle de la réglementation, « qui n’ont pas empêché dans le même temps la fraude massive « où du cheval a remplacé du bœuf » ». A ce sujet, Dominique Langlois a indiqué qu’il allait engager une démarche européenne afin d’obtenir l’étiquetage de l’origine des viandes sur les plats cuisinés. Enfin la fédération s’est émue que des entreprises « mal gérées » du secteur puissent recevoir des pouvoirs publics des aides financières nationales ou régionales, « sources de concurrence déloyale. »