La filière viticole prête à « rationaliser » son organisation
La filière viticole française, en perte de vitesse sur le marché mondial, se dit prête à « rationaliser » son organisation, sans aller jusqu’au niveau souhaité par le gouvernement, selon un rapport présenté mardi et réalisé à la demande du ministère de l’Agriculture. Dans ce rapport, son auteur, Jérôme Despey, président du Conseil spécialisé « Vins » de FranceAgriMer, souhaite un engagement financier sur cinq ans des pouvoirs publics pour aider à la promotion et à l’innovation dans la filière. Il a chiffré ce soutien à 11,5 M EUR par an. La filière de son côté viendrait compléter ce fonds à même hauteur. « Vouloir fusionner à tout prix deux (ou trois) interprofessions relève non seulement de l’utopie mais pourrait être même contreproductif », a indiqué par ailleurs M. Despey, qui relève toutefois que leur nombre pourrait baisser à une quinzaine selon des objectifs « réalistes à terme ».