La filière dinde cherche de nouvelles capacités
L'interprofession de la dinde française (Cidef) rêve de se doter de nouvelles capacités de production pour faire face aux surcroîts de demande au printemps et à l'automne, quelle ne parvient pas à fournir. Ce projet lui importe d’autant plus que 30 % des 3 000 derniers producteurs français de dindes (60 % en Bretagne) quitteront le métier d'ici à cinq ans. Des décisions pourraient être prises le 5 octobre prochain, à l'issue d'un séminaire de la filière, a annoncé le Cidef au Space. La filière française a été divisée par deux en dix ans et ses exportations réduites à néant. Il lui reste le marché français. Ses produits frais excellent, autant en GMS qu'en RHD. Attention toutefois. Le Cidef pointe du doigt deux nuages : le différentiel persistant entre le prix de détail consommateur de la viande de dinde allemande et française en 2010 (escalope : 6,07 € en Allemagne, 9,53 € en France) ; et le recul de la consommation de 2,9 % depuis le début 2011 à cause de la hausse du prix. Alors que la demande s'était raffermie de 2 % en 2010.