La FFCB défend fermement les associations d’éleveurs
«Il ne faut pas condamner le mode de fonctionnement de nos associations (d’éleveurs, ndlr) sur la base d’une soi-disant entente au sein du collège acheteur », a déclaré le président de la Fédération française des commerçants en bestiaux (FFCB) Gérard Poyer, en AG vendredi. Ce plaidoyer intervient à la veille de la remise d’un rapport sur l’efficacité des différents modes de commercialisation, prévu dans la LMA. Attendu pour la fin de l’année, le bilan du contrôleur général Pierre Fouillade sera décisif pour le maintien ou non de la reconnaissance des organisations de producteurs non commerciales. Gérard Poyer a considéré que leur « condamnation » serait « irrespectueuse envers nos 20 000 éleveurs et près de 400 principaux acheteurs, qui travaillent ensemble depuis plus de 20 ans ». Il s’est, par ailleurs, opposé à une « politique de filière administrée », préférant une « contractualisation volontaire » avec les producteurs. A ce sujet, l’Association de production animale de l’Est (Apal’) annonce la signature mercredi d’un partenariat avec la centrale d’achats régionale Scapest (Leclerc), autour de la démarche « Mon voisin Producteur ». Cette contractualisation porte sur 40 bêtes par semaine, avec l’objectif d’atteindre, d’ici au printemps, 10 000 animaux par an, soit 20 % de la production des quelque 1 600 éleveurs de l’Apal.