La diversité des ports céréaliers français
L’Onic compte beaucoup sur nos infrastructures portuaires pour dégager à l’exportation notre abondant surplus exportable de blé. Les ports céréaliers français sont en effet bien répartis sur nos côtes et surtout bien situés par rapport aux grands bassins de production. Les grands ports d’exportation de blé disposent pour cette campagne d’une gamme qualitative très large. Considérant le classement Onic des blés, qui va des classes E et 1 représentant le haut du panier en blé meuniers, à la classe 3, blé strictement fourrager, ce sont les ports de la Méditerranée (Port La Nouvelle, Sète) qui offrent le niveau qualitatif le plus élevé, avec 13 % de E et 72 % de classe 1. Les ports Atlantique (La Pallice, Nantes) se situent dans une zone d’approvisionnement leur fournissant 11 % de E et 73 % de 1, tandis que ceux de la Manche offrent 3 % de E et 53 % de 1. Ce sont aussi les ports de la Manche qui peuvent proposer l’éventail le plus ouvert avec 43 % de classes 2 et 3, des blés à ne pas dédaigner car répondant à la demande d’acheteurs de blés fourragers. Ces catégories composent l’approvisionnement du port de la mer du Nord, Dunkerque, avec 89 % de classe 2 et 11 % de classe 3. Bien sûr, il faut relativiser l’importance de ces fourchettes par rapport aux volumes. Les ports méditerranéens, champions du haut de gamme, sortant en moyenne 200 000 t à l’export contre 5,2 miot transitant par les ports de la Manche.