La consommation de poissons frais en berne
De plus en plus cher, le poisson frais se fait rare dans le panier de la ménagère. En cumul annuel mobile à fin septembre 2011, FranceAgriMer constate dans sa note de conjoncture une hausse de 6% du prix moyen du poisson frais, guidé par la hausse des prix du saumon (+10%) et du cabillaud (+9%). Le prix moyen des coquillages frais progresse également de 8% (dû notamment à l’inflation sur les huîtres). Cette envolée des prix est fortement sanctionnée par le consommateur avec une baisse de ses achats de 14% pour le saumon, de 4% pour le cabillaud et de 24% pour les huîtres. La situation pourrait néanmoins évoluer positivement dans les mois qui viennent avec l’amorce d’une baisse du prix du saumon depuis le retour sur la scène internationale du saumon chilien. Pour 2012, FranceAgriMer annonce également « de bonnes prévisions de biomasse de poissons blancs », la Norvège, la Russie ayant augmenté leurs quotas de cabillaud, de même que l’Union européenne sur certains stocks. Sur d’autres poissons (le hareng norvégien et le panga vietnamien) la tension devrait toutefois s’accroître. La pêche française, elle, se porte plutôt bien avec une hausse des quantités mises en vente (+6%) et du prix moyen (+3%). Sur 12 mois jusqu’à fin septembre, les ventes en halles à marée ont progressé de 10%.