La certification américaine
Aux États-Unis, la certification biologique date de 1973, représentée aujourd’hui par le CCOF. Intégrée au Programme biologique national (NOP), sous la direction du département de l’Agriculture américain (USDA), elle agit selon les standards du NOP. D’après la réglementation, « organic » (biologique) assure que le produit vient d’un système agricole soucieux de l’équilibre avec la nature, qui utilise des méthodes et du matériel dont les effets sur l’environnement sont limités. « On doit travailler la terre, la maintenir et la faire grandir, sans fertilisants mais avec des cultures de protection, du compost, basé sur l’écosystème », explique Jake Lewin, chargé de la certification à l’Association du commerce biologique (OTA). Derrière tous ces labels et organismes de certification, un seul but : « Qu’il y ait un accord fondamental sur certains standards par les gouvernements de chaque pays ». Ce qui permettrait notamment aux Américains d’exporter vers l’Europe, tandis qu’à ce jour aucun accord n’a été trouvé. Une commission a lieu en octobre prochain.