José Bové
« Il y avait une alternative. Soit j’étais ici ce soir à Aubagne, soit j’étais au bagne. Pour moi le choix était évident.» José Bové n’a pas tardé, jeudi soir, à retourner une situation judiciaire périlleuse en une opportunité pour faire parler de sa campagne à l’élection présidentielle en mettant les rieurs dans son camp. On se souvient que le syndicaliste Bové avait usé du même genre de calembour pour ridiculiser les négociations de l’OMC à Cancun, en 2003. Son organisation d’alors, la Confédération paysanne, avait organisé un grand contre-meeting avec Attac et Greenpeace dans une petite ville du Lot-et-Garonne… Cancon.