Jeux olympiques 2012 : Londres se met la pression

Pas question qu’un athlète, ou même qu’un touriste, tombe malade après avoir mangé lors des prochains Jeux olympiques de Londres, qui débuteront le 27 juillet. Dans cet objectif, l’agence britannique de sécurité des aliments (FSA : Food Standards Agency) vient de publier une boîte à outils et de lancer une lettre à destination de tous les opérateurs qui interviendront pour fournir des aliments durant l’évènement, mais aussi des opérateurs de tourisme. Elle y travaille depuis la fin des jeux précédents, en 2008, en collaboration avec le comité londonien d’organisation des jeux, des autorités locales et des pourvoyeurs d’aliments.

L’affaire n’est pas simple : il ne s’agit pas seulement des repas servis au sein du village olympique, mais également des millions de cafés, restaurants et autres épiceries qui fourniront les spectateurs…

« Cet été, le Royaume-Uni va recevoir le monde » résument les responsables. « Il est encore plus important que jamais que les aliments en vente soient sûrs. Ainsi, les autorités sanitaires locales vont conduire plus d’inspections dans les mois à venir », prévient la FSA. La sanction n’est pas le seul outil de l’agence. Elle accélère aussi les formations pour les acteurs de l’alimentation situés autour des lieux des Jeux et de toutes les zones qui devraient recevoir un afflux de visiteurs. Et elle a produit différents documents disponibles en ligne*.

Une des actions les plus médiatiques reste cependant le lancement d’un « escadron » d’inspecteurs : la FSA’s Food Safety Squad… Dix contrôleurs spécialisés sur les 2 000 dont dispose l’agence. Présentés comme des ambassadeurs, ils sont chargés d’animer et d’entraîner tous les inspecteurs spécialisés dans la santé et l’environnement. Ils ont notamment animé des formations pour les inspecteurs des autorités locales sur l’hygiène alimentaire et la prise d’échantillons. Une sorte de multiplication des pains.