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Interbovi Bretagne : une bonne année 2003

En dépit du recul de la consommation de viande de bœuf, entre 2003 et les cinq premiers mois de 2004, la filière ad hoc bretonne, Interbovi Bretagne, a semblé garder tout son optimisme après une bonne année 2003, est-il apparu pendant son assemblée générale, mardi à Plérin dans les Côtes d’Armor.

Les quinze abattoirs de gros bovins et de veaux de boucherie de Bretagne – parmi ceux-ci 4 réalisent l’essentiel du tonnage (SVA-Intermarché, Kermené-Leclerc, Socopa et Bigard)-, ont traité en 2003 en Bretagne 322 000 tonnes de viande, soit 20 % de l’activité nationale. Le volume en gros bovin (232 000 tonnes) représente 17 % de l’activité nationale, en veaux de boucherie (90 000 tonnes) 39 %.

Globalement, l’activité ne change guère. Les vaches laitières forment toujours le gros des animaux abattus (53 % du volume en gros bovin), les jeunes bovins 16 %, les génisses 15 % et les bœufs 14 %. « La Bretagne importe le tiers de ses besoins en gros bovins vivants, et le quart de son approvisionnement en veaux», précise Jean-Claude Guérin, directeur d’Interbovi Bretagne.

Certes, l’activité a légèrement baissé (- 2,70 % en cumulé) entre 2002 et 2003. Un recul imputable, selon Interbovi Bretagne, aux jeunes animaux en gros bovins, et en veaux de boucherie « aux contraintes d’adaptation de la production aux nouvelles normes d’élevage ». Mais ce déclin de l’offre est européen.

« Il a eu pour conséquence de dynamiser les prix à la production permettant à bon nombre de trésoreries de souffler un peu, sauf peut-être pour les engraisseurs de jeunes bovins ou la rareté n’aura pas été pour autant synonyme de cherté», a souligné Interbovi Bretagne dans son rapport d’activité.

Corollaire, les abatteurs ont été confrontés « à la difficile maîtrise des charges face à des volumes en baisse ». Une situation qui pourrait perdurer car la consommation des viandes baisse. Selon Interbovi qui compare les chiffres du début 2004 à la même période de 2000, le bœuf accuse un repli de 7 %, la volaille de 8,3 %, le porc de 9,6 % et le veau de 12,9 %.

Il n’est pas sûr que ce soit à cause de la hausse du prix à la vente (+ 6,4 % entre 2003 et le début 2004), mais plutôt au changement d’habitudes culinaires. Car dans le même temps, les unités de vente consommateurs et les préparations culinaires progressent.

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