Aller au contenu principal

Innover... et après ?

Les visiteurs du Sial auront peut-être remarqué ces produits cette semaine, en arpentant les allées du salon. Calissons salés parfum ratatouille (signés Roy René), biscuits melon confit et muscat de Beaume-de-Venise (Biscuiterie de Provence), crème de marrons au spéculoos (Concept fruits), steaks de fromage à poêler (fromagerie Guilloteau) ou encore yaourts à boire au lait de bufflonne (Marie Morin)… Tous ces produits ont en commun d’avoir été retenus par l’observatoire tendances et innovations et sélectionnés pour être commercialisés du 17 au 28 novembre prochain au cours des « Jours essentiels » de Monoprix. Ils ont aussi en commun de sortir de l’imagination de PME. En 2008, année du précédent Sial, seul un quart des entreprises de 10 à 20 salariés avait innové contre trois quarts des entreprises agroalimentaires ayant plus de 250 salariés, selon l’Ania. Deux ans plus tard, au vu des palmarès des nombreux concours régionaux, il semble que l’innovation soit devenue un axe majeur de croissance pour les PME, poussées par le besoin de justifier leurs tarifs par une « vraie » valeur ajoutée. Plusieurs d’entre elles se sont présentées au Sial 2010 avec des produits aux concepts vraiment innovants, qu’elles peaufineront d’ici au prochain salon important (à savoir le Sirha à Lyon en janvier). Pour autant, ces entreprises restent fragiles. Et innover ne suffit pas toujours à pérenniser des PME aux marges très tendues. Au moment d’investir pour suivre le succès d’éventuelles innovations, leurs patrons peinent souvent à trouver le financement. La solution : chercher des partenaires ou plus simplement accepter de faire affaire avec un autre patron du secteur. Pour gagner en compétitivité et en solidité, les PME françaises ont-elles d’autres choix que de se regrouper ?

Les plus lus

Œufs : le bond des importations européennes vient d’Ukraine, mais aussi de Turquie

L’évolution des prix des œufs français, au 19 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par…

Gilles Huttepain, Vice-président de l'interprofession Anvol
Le poulet chinois s’impose en Europe, la volaille française alerte

La filière poulet française s’inquiète d’un afflux inédit en provenance de Chine, qui dégage ses surplus de filets de poulet…

douanier chinois devant un ordinateur
Viande bovine : la Chine enquête toujours sur ses importations et pourrait les limiter

Les résultats de l’enquête chinoise sur les perturbations de son marché intérieur de la viande bovine par les importations ne…

poules rousses en cage dans un élevage
Interdiction des poules en cage : « c’est le bon moment pour agir »

Des députés français demandent la Commission européenne d’inscrire l’interdiction de l’élevage de poules pondeuses en cage…

Anvol analyse volailles
Poulet : la hausse de 3,7 % de la production française ne suffit pas pour répondre à la demande

La consommation de volailles, et en particulier de poulet, poursuit sa progression amorcée depuis plusieurs années. Les achats…

Dinde en élevage
« La production de dinde est stable en 2025, c’est une bonne nouvelle »

Après plusieurs années de recul, la filière dinde semble retrouver de la stabilité dans les abattages en France. Malgré une…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio