Hypothèque russe sur les céréales
Si la Russie ne prévoit pas d’embargo sur ses exportations de céréales, elle envisage de mettre en place d’autres instruments de régulation de l’export, comme des taxes par exemple. « Les choix politiques retenus en la matière par la Russie et l’Ukraine constituent un enjeu majeur pour l’évolution des cours des prochains mois », lit-on dans la dernière note de marché (semaine 34) de l’AGPM-Maiz’Europ. Les économistes de la filière maïs suivent par ailleurs la succession des révisions à la baisse des perspectives de production de cette céréale dans l’UE, conséquences des conditions climatiques rencontrées sur le centre et l’est de l’Europe. Ils prévoient en conséquence une perturbation des échanges intracommunautaires.