Hendrix Génétics veut multiplier par deux son chiffre d’affaires
Créée il y a dix ans dans la génétique animale, la firme franco-néerlandaise Hendrix Génétics va booster son développement dans les cinq ans pour doubler son chiffre d’affaires à près de 700 Me, ont indiqué ses dirigeants, mercredi lors du Space. « La moitié s’effectuera en croissance organique, l’autre moitié par croissance externe », a expliqué le DG du groupe, Antoon Van Den Berg. Secteurs visés : porc, poisson, volaille -hors dinde et pondeuse où Hendrix Génétics détient déjà 50 % des parts du marché mondial. La firme a par le passé multiplié les acquisitions, se posant comme partenaire « industriel » ou commercial de différentes entreprises dans le monde -ISA dès le départ, puis Sofiprotéol par la reprise de France Hybrides (2008) dans le porc, Grelier (2011), Maïsadour (2013) ou encore Cobb (groupe Tyson) en volaille, etc. Hendrix Génétics s’étend aujourd’hui sur 24 pays et compte 2 500 collaborateurs. L’irruption de la technologie génomique dans la sélection animale et les progrès génétiques considérables qu’elle laisse entrevoir nécessitent des investissements de plus en plus robustes. Hendrix Génétics consacre déjà 15 % de son CA à la R&D. L’entreprise familiale a fait entrer récemment au capital une société financière néerlandaise pour réaliser plus rapidement ses objectifs. Elle prévoit aussi de créer une société d’innovation sur des territoires voisins de la génétique pure (techniques d’accouvage, système de gestion de données, etc.).