Hausse du stress alimentaire
M « anger mieux pour sa santé » est indéniablement devenu une norme sociale. Voilà ce que conclut François Houde, fondateur de Varium, société de conseil canadienne, qui vient de publier la 10e édition de son indice de stress alimentaire (ISA). L'étude de 2014 a été conduite auprès de 600 adultes (300 dans la région de Montréal et 300 dans celle de Toronto), afin de mesurer leurs changements en matière de choix d'aliments en lien avec 10 risques (pesticides, acides gras trans, sel…) et 10 bénéfices (oméga 3, bio, probiotique…). Pour 2014, l'ISA à 9,5 montre qu'en 1 an les répondants ont adopté un peu plus de 9 changements à leurs habitudes alimentaires en fonction des risques ou bienfaits. Cette norme sociale influence davantage les femmes, universitaires et ménages jouissant de meilleurs revenus. Dans le temps, le stress alimentaire progresse : avec au moins un changement alimentaire de plus chez 94,7 % de la population depuis 2007.