Grande avancée dans les OGM
Le mois dernier la coopérative a vu son premier OGM autorisé sur le marché nord-américain. « L’autorisation de cette résistance aux herbicides couronne nos efforts de recherche », indique Daniel Chéron, directeur général. Il s’agit d’une première étape pour le groupe qui entend mettre sur le marché un gène de résistance aux insectes. « Cela va nous permettre de développer nos maïs OGM avec notre propre technologie, alors que nous étions jusqu’ici dépendant de notre concurrent Monsanto », analyse-t-il. Pour Jean-Yves Foucault, président de la coopérative, Limagrain ne peut pas être absent du marché : « 75 % du maïs brésilien est OGM, 90 % aux États-Unis. On ne peut pas être un acteur international et ne pas proposer d’OGM à nos clients qui sont demandeurs ».