Gad : la Cecab réfute être incapable de financer le plan de continuation
La coopérative agricole bretonne Cecab, l’un des premiers groupes agro-alimentaires français, n’a pas les moyens de financer le plan de continuation des abattoirs Gad, sa filiale à 65% placée en redressement judiciaire où 800 emplois sont menacés, a estimé vendredi un élu du Finistère. « Financièrement, la Cecab est à bout de souffle et n’a plus les moyens de rassurer ses partenaires », a déclaré dans un communiqué Georges Tigreat, président de la communauté de communes de Landivisiau dont dépend Lampaul-Guimiliau. Une information catégoriquement démentie par un porte-parole de la coopérative agricole, qui a assuré que la Cecab était une entreprise financièrement saine et prête à mettre 20 millions d’euros dans le plan de sauvetage de Gad. Ce plan doit toutefois s’accompagner d’un engagement de l’autre actionnaire de Gad, le groupement de producteurs Prestor, de fournir environ 32 000 cochons par semaine à la société d’abattage, et de l’abandon de créances de la part des banques, a ajouté ce porte-parole.