« Fraises aux pesticides » : les producteurs demandent une étude approfondie
La principale association de producteurs de fraises a estimé jeudi, après la publication d’une étude dénonçant la présence de pesticides interdits sur des fraises cultivées en France et en Espagne, que des investigations plus approfondies doivent être menées. « Cette étude, il faut bien l’analyser. On ne peut que condamner l’usage de tels produits, mais plusieurs pistes d’explication sont possibles », a déclaré à l’AFP le président de l’Association des organisations de producteurs nationale Fraise (AOPn Fraise), Xavier Masse. « Cela jette le discrédit sur la profession alors qu’il y a des éléments qui demandent à être vérifiés », a-t-il ajouté. L’ONG Générations futures avait annoncé mardi avoir fait analyser 49 échantillons de fraises de France et d’Espagne, vendues en Picardie et en Haute-Normandie, et avoir découvert que quatre de ces échantillons contenaient des pesticides interdits en Europe depuis plusieurs années et cinq autres échantillons comprenaient des pesticides interdits sur les fraises. Deux échantillons français contenaient de l’endosulfan, un insecticide interdit en Europe depuis 2005 et deux échantillons espagnols avaient du carbosulfan, insecticide interdit depuis 2007.