Formation : « Sup de goût » en quête de notoriété
Mercredi 11 juin, les 12 étudiants de la 3 e promotion de l'Institut supérieur du marketing du goût ont rencontré la presse à Paris. L’occasion de faire le point sur cette formation encore peu connue. Créé en 2003 par l’EDC (Ecole des dirigeants et créateurs d’entreprise), l’Institut supérieur de marketing du goût répond à une demande des professionnels des sciences gastronomiques désirant une formation adaptée et spécifique à leur secteur. « Petit frère » du réputé Institut supérieur du luxe, Sup de goût s’inscrit dans une logique de préparation de professionnels, futurs ambassadeurs des métiers du goût à la française. Ce MBA spécialisé s’adresse à des étudiants de niveau Bac+4/5, mais aussi aux professionnels familiers du secteur ou aux porteurs d’un projet d’entreprise (création, reprise, franchise), et s’inscrit sur une durée d’un an. Les cours dispensés le soir en semaine et toute la journée du samedi permettent de concilier cours et vie professionnelle. Des études de cas et des missions confiées par des entreprises sont également soumises aux futurs managers du goût pour appréhender les méthodes et outils nécessaire à la promotion des produits. Dans l’environnement concurrentiel de la gastronomie et du vin, la France occupe toujours la première place et a besoin de managers capables de défendre un certain prestige.
Des grands noms
Avec la participation active de personnalités comme Alain Ducasse (fondateur du groupe Ducasse), Bernard Magrez ( pdg de Bernard Magrez Grands Vignobles), Patrick Scicard (président du directoire de Lenôtre), Paul-François Vranken (pdg de Vranken Pommery Monople), ou encore Nicolas Bergerault (fondateur de l’Atelier des Chefs), l’Institut se donne les moyens de définir ses orientations stratégiques et de faire évoluer ses programmes. Leurs interventions régulières guident les étudiants avec des conseils adaptés et une ouverture sur le monde professionnel. Cette formation des « sciences gastronomiques » selon le président de l’EDC, Alain Dominique Perrin, s’articule autour de valeurs d’éthique, de management et de bon comportement.
Le cursus, qui comprend certains cours en anglais, bénéficie d’une véritable expérience du terrain avec des missions et des cas pratiques, ainsi que des visites dans des lieux dédiés au secteur. Le mémoire de fin d’études laisse trois choix de secteurs avec comme options l’œnologie, l’hôtellerie ou la gastronomie. La formationcompte bien atteindre l’excellence à l’instar de son homologue du luxe.