Fonterra doit s’expliquer suite à la découverte de Clostridium botulinum
Le groupe coopératif Néo-zélandais Fonterra a révélé ce week-end que trois lots de petit-lait, utilisé pour la fabrication de laits maternisés et de boissons pour les sportifs, pouvait contenir des bactéries Clostridium botulinum, à l’origine du botulisme. Immédiatement, la Chine, gros importateur de produits laitiers néo-zélandais, notamment des laits maternisés, a renforcé les contrôles. Selon Wellington, la Chine a interdit les importations de lait en poudre néo-zélandais, mais Pékin n'a pas confirmée. Les autorités russes annoncent ce jour l'interdiction des produits laitiers du néo-zélandais. L'agence russe de protection du consommateur demande aux consommateurs d' « éviter de consommer » les produits laitiers du groupe agro-alimentaire et annonce mener des contrôles. Le Premier ministre néo-zélandais John Key a accusé lundi la coopérative d'avoir tardé à prévenir d'une contamination de certains de ses lots avec une bactérie potentiellement mortelle. Fonterra a présenté lundi à Pékin ses « profondes excuses » et a nié toute tentative de dissimulation. Les premiers signes d'une contamination par une bactérie étaient apparus lors d'analyses réalisées en mars, mais des analyses supplémentaires étaient nécessaires, a expliqué la société.