Fluctuat nec mergitur
Effroi. Colère. Tristesse. Tous ces sentiments paralysent la plume. Comment écrire après ce terrible 13 novembre ? Ça recommence… Et à la différence de janvier dernier, le sursaut collectif en faveur de la liberté d'expression manque pour réchauffer les cœurs. Les drapeaux bleu, blanc, rouge qui s'affichent un peu partout à travers le monde en signe de solidarité ne suffisent pas… Face à tous ces visages, jeunes, qui défilent sur les réseaux sociaux à mesure que les heures s'égrainent et que les recherches de disparus s'achèvent... Boire un verre de vin en terrasse, débattre entre amis, sortir écouter un groupe de rock, déambuler dans les rues de Paris, une sorte de liberté, d'insouciance et de bien-vivre à la française a été touchée en plein cœur. Alors oui, renoncer à tout cela serait céder à la terreur. « Fluctuat nec mergitur », la devise de Paris fleurit comme slogan de résistance.