Fleury Michon passe « de la pyramide au sablier »
La physionomie du marché des plats cuisinés change à toute vitesse. Cela pousse Fleury Michon à revoir le positionnement de ses produits. D’ici à avril 2009, toutes les recettes seront revues. L’objectif est d’essayer, soit une montée en gamme, soit une baisse de prix. C’est la logique du sablier, par opposition à la pyramide, a expliqué le vendéen hier. Le fabricant enregistre actuellement d’excellents scores de vente sur ses plats cuisinés à 5,50 euros ou à 2,50 euros. Entre les deux, l’ancien cœur de marché à 3,90 euros est en perte de vitesse. « On reste sur une démarche nutritionnelle, basée sur la naturalité et la désindustrialisation », a insisté hier devant la presse Hervé Dufoix, directeur Marketing Traiteur. 86 % des plats cuisinés Fleury Michon contiennent moins de 10 % de lipides, même proportion pour ceux à moins de 1 % de sel. Ils sont sans colorant, sans arôme artificiel. 95 % affichent zéro conservateur. La liste des ingrédients s’approche de plus en plus du « fait maison ». « Les chemins de la croissance passent par la notoriété, l’accessibilité et la quotidienneté de la marque, une innovation et une qualité élevées, des valeurs de plaisir et de service, le développement durable et l’écoute du consommateur », a-t-il poursuivi. Côté lancements, Fleury Michon sort en octobre des petits plats gourmands à combiner, déclinés en trois recettes de parmentier, une gamme sur le thème du bistrot, avec des pièces de viande généreuses associées à des sauces gourmandes. A l’autre bout du sablier, le fabricant complète ses petits prix, via de nouveaux plats familiaux.