F&L : le Sud-Ouest crée son AOP de services
La dernière assemblée générale du Comité économique fruits et légumes du Bassin Grand Sud-Ouest (BGSO) a marqué la fin de l’organisme, programmée dans le cadre de la nouvelle charte nationale mise en place suite à la réforme de l’OCM. Après dix ans d’existence, celui-ci sera remplacé, dès le 1 er janvier, par une AOP (association d’organisation de producteurs) de services. C’est ce qui a été voté, à 83 %, par les adhérents présents.
Baptisée association des producteurs de fruits et légumes du Sud-Ouest (APFeL SO), celle-ci aura pour mission de représenter les producteurs auprès des pouvoirs publics, des collectivités territoriales et des interprofessions, de porter assistance aux agriculteurs pour la mise en œuvre des règles de l’OCM, de faciliter le débat inter-espèces et la connaissance de la production et de l’offre, de mettre en place des actions de promotion générique, de travailler sur la recherche et l’expérimentation, ainsi que sur l’extension des règles et de mener à bien les missions qui lui seront confiées par les AOP nationales dédiées aux produits. Son budget prévisionnel 2009 est de 754 000 €, se répartissant en 324 000 € pour l’association et 433 000 € pour ses filiales.
Une nouvelle page de l’histoire
« Je vous propose d’écrire une nouvelle page de notre histoire, en créant une structure transversale qui permette de mettre en place des actions collectives, sur la région, a indiqué François Lafitte, président du BGSO, aux adhérents présents. L’APFeL SO continuera à assumer une partie des services jusque-là rendus par le BGSO et elle nous permettra aussi d’être mobilisés et audibles pour défendre notre cause. Les problématiques régionales demeurent. Or, les soutiens publics accusant une forte baisse, nous ne pourrons compter que sur nous mêmes. » L’association compte notamment communiquer pour expliquer la façon de travailler des producteurs et lever les freins à la consommation liés à l’utilisation de pesticides. Il faudra aussi trouver des solutions pour continuer à être présents en GMS, alors que la surface moyenne des magasins diminue et que la concurrence des produits de 4 e gamme augmente.