Fièvre catarrhale : quelle mouche les a piqués ?
Depuis dimanche, les éleveurs de la Corrèze et de la Haute-Vienne peuvent à nouveau présenter leurs animaux à l’exportation. Le classement en zone réglementée, imposé depuis le 4 septembre par la Préfecture de région après l’alerte lancée par les services sanitaires annonçant l’arrivée d’un sérotype 1, a été finalement levé. De fait, il semblerait qu’une erreur de laboratoire se soit produite à hauteur des services corréziens, à propos d’un seul animal d’une ferme de Dordogne qui s’est finalement révélé de type 8, autrement dit autorisé à l’export après vaccin… Cette bourde suscite la colère des éleveurs déjà fortement touchés par les avatars de la FCO. Depuis samedi matin, ils sortent de la zone de protection, mais commencent à faire les comptes de la bévue laborantine. Les animaux qui devaient partir vers l’Italie sont restés dans leur étable deux semaines durant, avec la consommation de fourrage que cela implique - pris sur les stocks d’hiver - et la chute des cours que cela a occasionné. En Creuse, certains professionnels estiment déjà la perte sèche à plus de 200 euros par tête de broutard.