Faut-il faire évoluer le cahier des charges ?
Les cahiers des charges sous Siqo (signes d'identification de la qualité et de l'origine) font l’objet d’arrêtés ou de décrets ministériels. Ils font partie d’une réglementation spécifique qui nécessite l’agrément de toute une filière. Une fois cet agrément obtenu, l’ODG (organisme de défense et de gestion) le présente à l’Inao (Institut national de l’origine et de la qualité) qui validera ou non le document à présenter au ministre de l’Agriculture pour signature. Pour un Label Rouge, la procédure s’arrête là. Mais s’il est accompagné d’une IGP ou s’il s’agit d’une AOP, le passage par la Commission européenne est obligatoire. Tout ceci prend du temps et pénalise les produits sous Siqo face à la réactivité d’une entreprise fabriquant un produit standard. Il faut aussi faire admettre le raisonnement des professionnels qui estiment être déjà dans le « durable » du fait de leur présence sur le territoire depuis des décennies. « Ils font du durable sans le savoir comme Monsieur Jourdain faisait de la prose » disent-ils. Enfin, viendra le temps de la communication…