Europe : le «bien-être animal» reste de mise
L'Union européenne (UE), l'Organisation mondiale de la Santé animale (OIE) et le Conseil de l'Europe se sont engagés vendredi dernier à coopérer pour améliorer en Europe le «bien-être animal», à l'issue d'un séminaire international sur la question. Dans une déclaration, les trois organisations internationales s'engagent à renforcer leur coopération sur tous les aspects du bien-être des animaux.
Il s'agit notamment de l'élaboration de législations destinées à améliorer les conditions de vie des animaux d'élevage à la formation des professionnels vétérinaires, en passant par la sensibilisation de l'opinion publique à ces questions. Il s'agit aussi d'aider les pays membres de ces organisations dans l'élaboration et la mise en oeuvre de législations et de «codes de pratiques» compréhensibles par les professionnels concernés. Des hauts responsables vétérinaires et des hauts fonctionnaires gouvernementaux d'une cinquantaine de pays d'Europe ont participé à cette conférence, qui a donné lieu à des échanges de «bonnes pratiques». Parmi elles, figure le lancement des «oeufs forestiers» (woodland eggs) au Royaume-Uni, des oeufs pondus par des poules élevées dans des zones de plantation d'arbres qui permettent de contribuer à la reforestation du milieu rural. Pour d'autres pays d'Europe, notamment en Europe de l'Est, les priorités sont cependant ailleurs, ont reconnu les spécialistes : leur conception du bien-être animal est plus centrée sur les problématiques «d'hygiène vétérinaire et la prévention des épidémies» que sur les conditions d'élevage des volailles ou de transport de bétail.