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Euralis Volailles gère la crise des labels

Les volumes labels stagnent dans le Sud-Ouest. Et la conjoncture reste difficile

Comme l’ensemble des groupements de producteurs de volailles Labels, Euralis Volailles (ex-Galpyvol) a dû lutter lors de l’exercice 2002-2003, dont les résultats ont été présentés la semaine passée dans les Pyrénées-Atlantiques. Sur l’ensemble de la production du groupement, les volumes sont en légers replis à 7,69 millions de têtes en 2003 contre 7,79 millions l’année précédente. Dans le détail, toutes les productions sous label n’ont pas évolué similairement. Ainsi, l’appellation Gers a plus souffert que les autres en reculant de 5 %. Se font sentir là les effets de la restructuration de la production avicole dans le département, restructuration liée à la chute du groupe Bourgoin. Toutefois, l’abattoir de Seissan fermé l’an dernier, les modernisations effectuées sur les abattoirs Laporte et Volaille de France devraient permettre de stopper l’hémorragie et de retrouver des niveaux de plannings plus conformes à l’habitude, 4 à 6 semaines de vide sanitaire contre 7 à 8 au plus fort de la restructuration. Par contre, les Labels Landes, et Sud-Ouest ont progressé sensiblement de 2,5 %.

Une augmentation estimée à 50 E la tonne

Bien entendu, Euralis Volailles se serait passé de la conjoncture actuelle et des augmentations du prix de l’aliment qui font surgir le risque de voir le prix de détail devenir réellement dissuasif pour le consommateur. Une augmentation estimée par le groupement à 50 euros la tonne sur l’année. D’autant, comme c’est souligné, que la filière porc, directement concurrente en linéaire, ne répercute pas ces augmentations avec un cadran bloqué à moins d’un euro. Pour passer le cap, Euralis Volailles a ainsi reconverti quelques éleveurs de gallus gallus label en éleveur de poulets standards dont la demande existe, ou en producteur de canards prêts à gaver à destination de Montfort-Grimaud. Au moins pour maintenir le potentiel de production intact.

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