Equarrissage : les réponses aux appels d’offres bientôt examinées
Les réponses des sociétés d’équarrissage aux appels d’offres lancés en avril par les filières d’élevage doivent être examinées dans la semaine du 18 mai. Cette mise en concurrence, orchestrée par Inaporc, l’interprofession porcine, s’inscrit dans la perspective de la disparition du service public de l’équarrissage, en juillet prochain. Elle doit aboutir à un contrat de prestation de service de 2 ans renouvelables dans chacune des 9 régions territoriales définies, à un tarif se décomposant entre un prix commun pour toutes les espèces et un prix spécifique à chacune. En marge de ce tarif, une prime spéciale pourra se négocier pour chaque filière en cours d’exécution du marché. Elle s’appuiera sur les économies qui seraient faites grâce à l’amélioration des pratiques et infrastructures de la filière concernée. Volumes concernés : 254 935 tonnes de ruminants trouvés morts, 83 985 tonnes de porcins, 27 678 tonnes de volailles de chair, 387 501 tonnes au total. D’après le bulletin Interdinde du Cidef (interprofession dinde), de nouveaux appels d’offres, dits négociés, devront vraisemblablement être lancés pour les lots infructueux, empêchant les marchés de se conclure avant la fin juin.