Equarrissage : les débats se poursuivent
Le SPE (service public de l’équarrissage) est passé sous statut privé pour le traitement des animaux morts en ferme, sans interruption des ramassages par les entreprises spécialisées. Pour les filières de ruminants, générant les plus gros volumes, il est convenu au niveau de l’interprofession que les éleveurs ne verront pas d’augmentation de CVO (contribution volontaire obligatoire) courant 2009. Les EDE (établissements départementaux d’élevage) commencent à prélever ces fonds, témoigne-t-on à Interbev. Reste à évaluer le volume pour établir la cotisation 2010 au titre de 2009. Le torchon brûle toujours entre les deux principaux syndicats d’abatteurs, Sniv et FNICGV, ce dernier ayant accepté, sans conditions dans un premier temps, que les abatteurs paient une CVO en lieu et place de la taxe d’abattage, principe très encouragé par le gouvernement. Si la CVO porc se répercute en pied de facture en distribution et restauration collective, aucune répercussion d’une CVO ruminant n’a été décidée, les bouchers y résistant. Dès lors, les abatteurs doivent acquitter une taxe plus élevée (de 15,5%), du fait du retrait de l’aide étatique (10 à 20 M€ sur 84 M€ HT), et les grandes surfaces risquent de le répercuter sur le prix de la viande. La contribution des éleveurs restera-t-elle limitée à 12 M€ ?