Environnement : un bilan mitigé
Le biodiesel est issu de la réaction entre une huile végétale et un alcool. Ajouté au gazole, il est nommé biocarburant ou agrocarburant. Deux biodiesels coexistent en France : le carburant dit « banalisé » (inscrit dans la réglementation française), qui possède un taux maximum de biodiesel de 7 %, et le carburant dédié aux organisations possédant une flotte captive, au taux maximum de 30 %.
Selon l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), « les biodiesels incorporés directement permettent de réduire fortement la consommation d’énergie non renouvelable par rapport aux carburants fossiles sur l’ensemble de leur cycle de vie ». Côté environnemental, en revanche, l’avis de l’agence est plus modéré, en raison de « l’extrême complexité du processus d’évolution du bilan énergétique et environnement, « du puits à la roue ». L’Ademe estime toutefois que « sans prise en compte des effets de changement d’affectation des sols », la réduction d’émission de gaz à effet de serre est significative « entre 60 et moins de 80 % pour les biodiesels issus d’oléagineux ».