Entremont demande aux syndicats de dénoncer la « violence gratuite »
Le groupe laitier Entremont a souhaité lundi que les syndicats condamnent la « violence gratuite » dont il a fait l'objet, tandis que la fédération nationale des producteurs laitiers (FNPL), branche lait de la FNSEA, a réaffirmé son soutien aux éleveurs. Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a condamné pour sa part « toute forme de violence », a-t-on indiqué au ministère. Entremont a été la cible dans la nuit de jeudi à vendredi d'actions commando au cours desquelles des bureaux de l'usine de Quimper ont été « saccagés », selon Entremont (nos éditions précédentes). Puis le vendredi, un « véritable rodéo » a été mené par une quarantaine d'agriculteurs à bord de leurs tracteurs, qui ont également perpétré des « actes de vandalisme », poursuit le groupe laitier. Plusieurs collaborateurs ont aussi été bousculés, selon Entremont qui réaffirme qu'il « diligentera des plaintes (...) avec la plus grande détermination ». Trois agriculteurs ont été placés en garde à vue avant d'être remis en liberté vendredi.