Enquête après la découverte d’un trafic de viande de cheval
Une enquête a été ouverte après la découverte d’un trafic de chevaux de selle écoulés frauduleusement dans l’alimentation humaine dans l’est de la France, indique l’AFP de sources concordantes. Selon nos informations, à la suite d’une plainte déposée par un propriétaire de cheval, une remontée d’enquête de la brigade nationale d’enquête vétérinaire et phytosanitaire (BNEVP) aurait été transmise à l’office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp). Dans un communiqué commun daté d’hier, la Coordination rurale et la fédération nationale des éleveurs professionnels d’équidés (FNEPE) affirment qu’un « réseau mafieux belge est parvenu à contourner frauduleusement notre réglementation sanitaire » en rachetant à des centres équestres ou des particuliers des chevaux de selle pour les faire abattre après avoir falsifié leurs carnets de santé. Les deux organisations évoquent des « maquignons complices » qui promettaient aux propriétaires concernés une « retraite paisible pour leurs animaux ». Plusieurs abattoirs français seraient concernés. Contactée par nos soins, l’interprofession bétail et viande nous a indiqué découvrir l’affaire et être à la recherche d’informations fiables. La quasi-totalité des chevaux dits « de selle » reçoit des traitements médicamenteux, qui excluent ces animaux des circuits de boucherie car ils peuvent présenter un risque toxique, rappelle la FNEPE.