Doux pourrait obtenir six mois de plus
Le volailler Doux, dont la poursuite d’activité a été confirmée hier jusqu’au 30 novembre au tribunal de commerce de Quimper, table sur une prolongation de la période d’observation pour finaliser son plan de continuation. Selon maître Maurice Lantourne, avocat du groupe, Doux pourrait ainsi bénéficier d’un délai supplémentaire de 6 mois. Hier à l’audience d’étape, le groupe a affiché l’intention d’investir 30 millions d’euros au cours des trois prochaines années dans de nouveaux produits élaborés, les outils industriels et le développement du grand export. Ces investissements seraient autofinancés grâce aux gains du pôle congelé pour l’export. Jean-Luc Guillard, délégué syndical CFDT, suppose que le groupe attend des recettes supplémentaires par la vente d’actifs, comme l’entrepôt frigorifique de Brest. Il espère une réduction de la fréquence des pannes due à la vétusté du matériel et craint de nouveaux licenciements. Le procureur de la République attend « des comptes certifiés ».