Des opportunités à saisir en 2009
Selon Ubifrance, 4 000 entreprises du secteur agroalimentaire auraient un potentiel encore non exploité à l’international. C’était le cas des Salaisons de l’Adour (10,1 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2007) il y a encore quelques mois. La PME des Hautes-Pyrénées a participé aux séquences primo-exportateurs des rencontres gourmets et charcuterie, organisées par Ubifrance les 7-8 octobre à Bruxelles. Après une présentation complète du marché et des circuits de distribution, réalisée par la mission économique de l’agence, le responsable commercial de l’entreprise a rencontré individuellement une dizaine d’importateurs et acheteurs des réseaux GMS belges et néerlandais. Après relance, un de ces importateurs a demandé des livraisons d’échantillons, suivies d’une première commande ferme mi-mars. Un contrat d’exclusivité a été signé avec la firme. Malgré la crise, de telles opportunités restent à saisir en 2009 pour les PME du secteur. Des pays comme la Belgique et la Suisse, proches et faciles d’accès, sont conseillés par Ubifrance pour une première expérience. Mais d’autres destinations pourraient offrir des débouchés intéressants. C’est le cas des Pays-Bas où la grande distribution élargit son offre. Des entreprises françaises déjà sur place, comme Lu et Bonne Maman, ont d’abord profité du phénomène. Mais cette ouverture pourrait bénéficier à d’autres sur les produits frais (poulets, viandes, desserts, ultrafrais, fruits, spécialités de légumes), mais aussi les produits transformés (produits de marque ou MDD). Sur les grands marchés de l’Europe de l’Ouest (Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne), les fromages bio et de spécialités régionales ont également une chance à saisir. L’épicerie sèche, les produits sucrés et boulangerie positionnés sur le haut de gamme ou les MDD et premiers prix auraient également une carte à jouer au Royaume-Uni et aux états-Unis.